Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/73

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bre, apportez ma caisse à odeurs ; et de le couvrir de nouveaux baisers. Le bel adolescent, quoique un peu timide, ne laissait pas d’en rendre quelques-uns ; mais ses baisers étaient extrêmement respectueux et sur les joues seulement. Sa maîtresse, dans l’art d’aimer et d’embrasser, avait beau lui dire : Non, pas comme ça, mon cher amour ! et lui présenter une bouche ardente de rencontrer des lèvres aussi fraîches que novices, notre jeune écolier marchant d’un pas inexpérimenté dans l’île de l’Amour, en prenait encore les leçons gauchement ; c’était enfin, comme nous le vîmes parfaitement, une école toute entière à faire, et une virginité à