Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/77

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 52 )

n’avoir souvent eu que des roués effrontés pour ses adorateurs !… Notre belle banquière ne manqua pas de savourer cette fois les délices et le charme des prémices de la plus aimable jeunesse ; elle se plaisait même, comme me le fit judicieusement remarquer Polumnie, à ne donner que des instructions imparfaites à son beau pupille, et cela pour jouir de l’effet piquant de ses erreurs et de ses méprises. Au moral comme au physique, tout était délices pour notre voluptueuse Cyrcé, et elle put savourer à longs traits, sous la surveillance d’une soubrette habile à éloigner un époux incommode, la double virginité des sens et du cœur de son bel élève.