Page:J. Raimond - Lettres à ses frères les hommes de couleur.djvu/32

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Vosi savez ce que je vous ai dit dans toutes aies lettres.

Cette lettre sera vraisemblablement précédée par une autre de moi que Messieurs les commissaires nommés pour aller rétablir Tordre dans les colonies , m’ont demandé de vous écrire ,’âvec promesse de vous la faire remettre par la voie du général. Ce sera une circulaire tendante à vous engager de continuer de vous montrer , ce que vous avez toujours été , amis de f ordre ,de la tranquillité et bons patriotes* Je vous embrasse , etc.

P. 5. Un nouveau libelle des colons blancs vient de m’être remis , il est signé ,, l’archevêque Thibaut. Ce second libelle a été fabriqué et calqué sur celui de MM. Page et Brulley. En prouvant , comme je viens de le faire , la mauvaise foi et la perfidie de ces deux derniers , c’est prouver également celle du dernier. On vient de voir quels moyens ces MM. avoient employés pour m’inculper ; EN ALTÉRANT, tronquant , transposant méchamment , des passages d’une de mes lettres ; en ajoutant même plusieurs mots , quand ils en ont eu besoin pour leur perfide dessein. Telle a toujours été la mauvaise foi des colons blancs , mes adversaires , dans tout ce qui concerne les colonies. J’observe que dans le» deux volumineux libelles de ces colons blancs, ils n’ont nullement répondu à tous les faits consignés dans tout ce que j’ai écrit sur l’origine des troubles de iaint-Domingue. La raison est simple , c’est que tout ce que j’ai avancé est prouvé pat des pièces, originales déposées au comité de marine.

Voyez mon dernier mémoire sur lès causes des troubles de Saint-Domingue adressés à ce comité dans les premiers jours du mois de juin dernier , et que les colons y répondent cathégoriquement , ainsi qu’à tous les faits consignes dans tout ce que j ? al écrit.

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