Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/68

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c’est à peine si on peut obtenir de lui de se laver les mains avant de servir à table. L’Annamite, aussi lascif que le singe, a, comme lui, horreur de l’eau.

Procédés pédérastiques. — Le nay et le boy sont généralement, pour employer le mot de Tardieu, « pompeurs de dard ». Il ne faut pas croire que ce dépravé Asiatique éprouve une répugnance quelconque dans l’accomplissement de cette turpitude. Il en a bien moins que la belle de jour, qui se livre aux mêmes opérations. Que l’Européen soit allongé dans un long fauteuil à bras ou couché sur son lit, le boy, agenouillé ou accroupi, inguina osculatur, sugit, emissumque semen in bucca recipit, usque ad ultimam guttam.

Quoique par préférence pompeur de dard, le nay ou le boy accepte cependant, mais sans enthousiasme, l’acte Sodomitique. Ce n’est pas une cause morale qui l’arrête, il est au-dessus des préjugés. C’est tout simplement la disproportion de l’anus d’un garçonnet de dix à douze ans, avec le pénis d’un Européen adulte, car deux nays ne font aucune difficulté de commettre cet acte entre eux.

Quand le nay atteint seize ans, et qu’il s’est formé peu à peu à ce métier, il ne fait plus alors aucune difficulté, car c’est devenu chez lui une habitude morbide. Il recherche alors les occasions avec autant de plaisir qu’une femme recherche le coït. Ce goût dépravé devient chez lui un besoin impérieux. Je dirai plus : il m’a été donné de connaître quelques Européens, chez qui ce goût passif s’était développé, et qui poussaient l’aberration, jusqu’à se livrer aux caresses libidineuses de leurs boys. On m’excusera de ne pas insister sur cette question et de me contenter de l’effleurer en passant.

Le Chinois pédéraste. — J’ai dit que les Chinois sont boys de restaurants et cuisiniers. Comme boy de