Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tombent entre les mains de ces forcenés. Ils commenceront par vous dépouiller de tout ce que vous possédez, ne vous laissant pas même une chemise ; puis, inutile d’insister sur leurs goûts dépravés : si nombreux que soient les Arabes, ils satisferont tous sur vous leur brutale et ignoble passion ; heureux serez-vous si vous n’avez pas affaire à des fanatiques brutaux, car alors des mutilations horribles vous attendent à la suite de ce premier supplice, et après vous avoir ainsi torturé, ils vous abandonneront, tout nu, encore vivant, aux ardeurs du soleil, lequel se chargera de vous achever[1].

Il est inutile de citer d’autres témoignages. Celui-là suffit. D’ailleurs cet horrible instrument de supplice, nommé le pal, a été inventé par les Arabes.

Pédérastie active de l’Arabe. — L’Arabe est à peu près exclusivement pédéraste actif. Les adolescents et jeunes gens qui se prostituent pour de l’argent, en Arabie et dans tous les pays Musulmans, sont d’abord passifs. J’ignore si, plus tard, devenus hommes faits, ils intervertissent les rôles et deviennent actifs. Mais à la Guyane, chez les transportés Arabes, atteints en masse de ce vice, je n’ai jamais rencontré que des actifs. Ils prennent comme passifs, à défaut de femmes voulant se prêter à leurs immondes caprices, des coolies Hindous ou des transportés blancs en cours de peine ou libérés : bien rarement des Nègres, à part quelques enfants dépravés. J’en ai cité plus haut un exemple. Certains Arabes, qui avaient demandé et épousé légalement, devant Monsieur le Maire, une femme du Pénitencier, n’ont jamais voulu lui faire d’enfants et ne se sont jamais servi d’elle que pour le coït anal. Par ailleurs, ces Arabes laissaient la

  1. Dix-huit mille lieues à travers te Monde, par Jules Desfontaines.