Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/179

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comme celui de l’Européen, présentait encore un développement considérable.

Dans l’état habituel, leur verge, au lieu d’être complètement flasque, conserve encore une certaine consistance ; elle donne à la main comme la sensation de caoutchouc creux du pénis du Nègre, dont j’ai parlé. Le gland a une forme normale, bien développée, d’une coloration brun-rouge sale, plus claire cependant que celle du Mulâtre, mais moins rouge que celle du Quarteron. Il est proportionnellement moins gros que le corps du pénis, qui est renflé un peu en dessous, le diamètre maximum correspondant à la section du prépuce par la circoncision. Cette partie du pénis est quelquefois en saillie comme une sorte de bourrelet extérieur. D’après quelques mesures faites, le pénis Arabe aurait en moyenne, dans l’érection, dix-huit à dix-neuf centimètres de long sur quatre à cinq de diamètre, mais cette mesure est dépassée par des pénis qui ont de vingt à vingt-cinq centimètres sur cinq à six. L’appareil devient alors une sorte de pal que seule une Négresse pourrait supporter, qu’une femme Hindoue de la catégorie dite femme-lièvre repousserait avec terreur, et qui produirait des désordres sérieux dans le rectum des malheureux qui consentiraient à en subir les redoutables approches. C’est avec un tel appareil que l’Arabe recherche le coït anal. Il n’est pas difficile dans le choix et tout lui est bon, l’âge comme le sexe. Au bagne, il trouve, dans les autres forçats Noirs et Hindous, voire même dans les Blancs, écume ou lie des grandes villes, de quoi satisfaire son abjecte passion. Une fois libéré, il vit avec sobriété et cherche à gagner quelques sous en tenant un débit ou un petit magasin de détail. On le prend encore assez facilement comme contremaître dans les placers où l’on emploie des Hindous. Son abstinence des alcools fait de lui un homme pré-