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CHAPITRE II

Origines de la race Annamite dite Giao-Chi. — Caractères anthro-pologiques de cette race. — Organes génitaux des Annamites. — Leur petitesse. — L’enfant, base de comparaison pour la partie médicale de cette étude. — La petite fille Annamite et sa défloration précoce. — La femme pubère. — L’appareil génital de l’adulte. — Métis Franco-Annamites.



Origines de la race Annamite dite Giao-Chi.
— D’après le savant Père Le Grand de la Liraye, l’ancienneté des Annamites date presque d’aussi loin que celle de la nation Chinoise elle-même. « Deux mille deux cent quatre-vingt-cinq ans avant Jésus-Christ, soit moins d’un siècle après le déluge, il est fait mention des Giao-Chi, race autochtone qui habitait la limite sud de l’Empire Chinois, et qui devint la souche de la nation Annamite adulte. Elle fit partie primitivement de l’Empire Chinois, et ne se rendit indépendante qu’en 1428, par le massacre général des Chinois. L’Annam a tout pris à la Chine : langue, éducation, littérature, religion, législation, médecine, arts. Aussi donne-t-il droit d’aînesse et de bourgeoisie à tous les Chinois qui viennent commercer en Indo-Chine. » L’Annamite n’est donc pas un sauvage : il est au contraire plus anciennement civilisé que l’Européen ; aussi possède-t-il une collection de vices formidables, qu’il cache aux yeux d’un observateur inattentif, mais que l’on finit par reconnaître, pour peu qu’on veuille l’étudier sérieusement de près.