Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/276

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l’organe mâle de la génération n’est pas sensiblement moins gros que celui du Ouolof, dont il présente les caractères de grosseur à l’état de flaccidité. Mais quand le Sarrakholais a une teinte générale de peau d’un brun rougeâtre, analogue à celle du chocolat cuit, on trouve chez lui la muqueuse des lèvres, du gland et de la vulve un peu plus claire que celle de la peau de la verge, et d’une teinte se rapprochant beaucoup de celle du Câpre de la Guyane.

Les autres races, Ouolof, Kassonké, Malinké, Toucouleur, Bambara, etc., etc., présentent le caractère commun donné comme type de la race, c’est-à-dire le pénis presque aussi gros à l’état de flaccidité que dans l’érection, et les muqueuses externes de la même couleur noire que la peau. C’est chez les Malinkés de Kita que j’ai trouvé les pénis les plus développés, et notamment la dimension maximum de près de trente centimètres de longueur sur un diamètre dépassant six centimètres. C’était un redoutable appareil, et, sauf la longueur moindre, se rapprochant plutôt de la verge d’un âne que de celle d’un homme. Le malheureux Tirailleur, porteur de ce pal, ne trouvait pas de Négresse assez vaste pour le recevoir avec plaisir, et il était pour la gent féminine un objet de terreur.