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CHAPITRE XIV

Perversions de l’amour chez les Tahitiens. — Le Tané. — Corruption de la Vahiné au contact de l’Européen. — Perversions sexuelles de la Vahiné. — Masturbation et Saphisme. — Influence de la race sur les perversions génésiques.



Le Tané — Ce chapitre sera bref en ce qui concerne le Tané Maori. Dès sa puberté, il devient fidèle sectateur de la Vénus naturelle et l’adore avec ferveur jusqu’à la vieillesse. Il commence à faire l’amour dès qu’il trouve une petite Vahiné complaisante, sinon même une Vahiné nubile, qui veuille lui donner les premières leçons. Est-il, tout jeune, atteint du vice de la masturbation particulier à l’espèce humaine et à sa caricature, la race simiesque ? Je l’ignore ; mais du moment où il a eu affaire à sa première maîtresse, le Tané ne connaît plus que la femme. Qu’il y ait dans cette race, comme dans toutes, des Sodomites et des pédérastes, je l’admets ; mais ce sont de fort rares exceptions, et qui ne prouvent rien contre la moralité relative de la race Maorie. Le culte du panier et du boy Annamite n’a jamais existé à Tahiti, et, sous ce point de vue spécial, le Tané est moins dépravé que certains peuples Européens, les Italiens par exemple, où le culo a toujours compté de fervents sectateurs.

Corruption de la Vahiné au contact de l’Européen. — Les voyageurs Européens qui visitent à présent