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Page:Jacolliot - Voyage au pays des Brahmes.djvu/121

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de trivanderam à goa.

homme fuit les rois, les mouches et les méchants, trois fléaux redoutables.

« On peut comparer l’homme vertueux à un gros arbre touffu qui, tandis qu’il est lui-même exposé aux ardeurs du soleil, procure de la fraîcheur aux autres en les couvrant de son ombrage.

« Les jouissances temporelles passent comme un songe, la beauté se flétrit comme une fleur, la vie la plus longue disparaît comme un éclair ; notre existence est comparable à une de ces bulles qui se forment à la surface de l’eau.

« On ne doit accorder aucune confiance à un ami dissimulé, on ne peut éprouver que du chagrin d’une femme qui n’a pas une conduite pure. Il n’y a que des maux à attendre dans un pays où règne l’injustice.

« On ne doit pas se fier au courant d’une rivière, aux griffes ni aux cornes d’un animal, ni aux promesses des rois.