Aller au contenu

Page:Jacolliot - Voyage au pays des Brahmes.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
105
de trivanderam à goa.

dépourvu, celui qui aime son prochain possède toutes les vertus.

« Les biens temporels sont comme les vagues qui se forment sur l’eau, la jeunesse passe comme une ombre, les richesses disparaissent comme les nuages que le vent emporte, la vertu seule mérite notre attachement.

« Pensons bien que semblable à un tigre, la mort nous guette pour nous saisir à l’improviste ; les maladies nous poursuivent comme des ennemis acharnés ; les jouissances de ce monde ressemblent à un vase percé d’où s’écoule sans cesse l’eau qu’on y a mise jusqu’à ce qu’il soit vide.

« Il serait plus aisé d’arracher une perle de la gueule d’un crocodile que de faire que la sagesse et la prudence soient la règle de la conduite des rois.

« L’orgueil, l’arrogance, l’avarice, la cruauté, la colère, l’ennui, les passions honteuses sont les vices qui rendent l’homme méprisable ; la