grands égards, et il leur promit de les défendre contre l’armée mahratte.
Baggie-Bonsola, le rajah victorieux, s’approcha des murs de Pondichéry et demanda impérieusement qu’on lui livrât les réfugiés.
Il réclama en même temps une somme de douze cents livres en forme de tribut, prétendant que c’était une ancienne redevance à laquelle les Français avaient toujours été assujettis, et accompagnant de menaces toutes ces demandes, dans la vue d’intimider le gouverneur. Mais l’énergique Dumas, trop pénétré de ses devoirs pour être accessible à la crainte, trop généreux pour livrer lâchement des amis dans le malheur, fit une réponse pleine de grandeur d’âme et de fermeté.
Voici la lettre que remporta pour son maître l’envoyé mahratte qui avait apporté les propositions du vainqueur. On ne saurait la lire sans ressentir un orgueil légitime d’appartenir à la seule nation qui ait su donner de pareils exemples dans l’extrême Orient.
salut.
« Je viens répondre aux propositions qui m’ont été faites en ton nom.