perdu pour le prêtre de l’ordre vulgaire, aussi bien que pour la foule, tout sens symbolique, si jamais elles en ont eu un.
Le brahme adresse alors à toutes les parties du corps du défunt, les prières qui leur sont propres, et l’asperge une dernière fois d’eau lustrale ; les assistants en font autant et le fils aîné du mort s’approche pour lui introduire dans la bouche la petite pièce d’or qui lui servira à payer son passage quand il arrivera au fleuve de feu qui barre l’entrée de l’empire de Yama, puis il répand un peu de pantcha-gavia sur le corps, fait le tour du bûcher avec une petite cruche de terre pleine d’eau qu’il répand à mesure, et le tour fini, brise la cruche près de la tête de son père. Cette cérémonie le consacre héritier du défunt.
Le prêtre lui remet alors une torche enflammée ; avant de la recevoir, il est d’usage qu’il fasse encore éclater son affliction par quelques déclamations de bon goût.
En conséquence, il se frappe la poitrine à coups de poing, se roule par terre en poussant de grands cris et distribue autour du bûcher une série de coups de pied aux démons qui sont censés rôder autour du corps de son parent.
À son exemple les assistants pleurent, hurlent et se tiennent longtemps embrassés les uns