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Page:Jacques (Huot) - La tête de mort, 1944.djvu/3

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La tête de mort
Par JEAN JACQUES

CHAPITRE I

CAUSE SPÉCIALE


Émile Tremblay venait de pénétrer dans le salon où se tenait ordinairement son ami l’Inspecteur Julien Durand.

Ancien détective à la Sûreté Municipale, Julien Durand s’était enrôlé au début de la guerre. Malheureusement il en était revenu deux ans après moins ses deux jambes.

Il n’était plus question pour lui de retourner à son service à la Sûreté et il se désolait de son inactivité, lorsque son ami le détective Tremblay lui avait demandé un conseil dans une cause difficile.

Non seulement il avait donné le conseil, mais il avait par la seule puissance de son pouvoir de déduction résolu le cas de A à Z.

Depuis ce temps le Chef de la Sûreté l’avait nommé Inspecteur.

Maintenant de son salon où il était forcé de rester, il avait solutionné quantité de causes difficiles, avec l’assistance de Tremblay qui lui était maintenant attaché, en qualité de premier assistant.

L’Inspecteur avait le dos tourné quand son ami entra.


Ce fascicule est publié à Montréal par A. Huot, B.A., et imprimé par Lespérance Frères, 1325 est, rue Craig, Montréal. Tous droits réservés 1944 par l’éditeur. Les noms des personnages de ce roman sont fictifs et ont été choisis au hasard. Le lecteur est prié de ne pas détruire le papier de ce fascicule, mais de le conserver. C’est une arme de guerre.