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Page:Jacques Boileau - De l abus des nudites de gorge, Duquesne, 1857.djvu/9

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L’IMPRIMEUR AU LECTEUR.

Je me crois obligé de vous avertir, mon cher Lecteur, que ce petit livre est l’effet du zèle et de la piété d’un gentilhomme François, qui passant par la Flandre, et voyant que la plupart des femmes y ont la gorge et les épaules nues, et approchent en cet état du tribunal de la Pénitence, et même de la sainte Table, témoigna qu’il étoit fort scandalisé de cette coutume, et promit d’envoyer un écrit dans ce Pays qui en feroit voir l’abus et le dérèglement. Il a tenu sa parole, et cet écrit étant tombé entre mes mains je me suis résolu de le donner au public tel que je l’ay receu, en attendant qu’on le traduise en nôtre langue. Peut-estre ne sera-t-il pas moins utile pour la France que pour la Flandre, et je suis persuadé qu’il sera partout approuvé des personnes de science et de vertu.