Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/112

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comme celui à la cognée, mais dans des chantiers dans lesquels on se sert, maintenant surtout, de scies mécaniques. Le volume des bois s’estime d’après la manière dont ils ont été équarris, car, même pour les bois en grume, c’est-à-dire pour ceux qui ont encore leur écorce, le prix de vente s’établit d’après le cube équarri qu’ils fourniront. L’équarrissement est fait plus ou moins parfaitement suivant l’usage auquel on destine les pièces, et la réduction à faire subir au volume du bois en grume dépend de la manière dont il est pratiqué ; le cubage des pièces en grume est établi avec une réduction ayant pour objet d’obtenir non pas le volume supposé cylindrique des bois, mais celui qu’ils donneront après l’équarrissage. Trois manières de procéder sont ordinairement employées dans le commerce : on les désigne sous les noms d’équarrissage au quart sans déduction, au cinquième déduit et au sixième déduit. Le cube fourni dans l’équarrissage au quart sans déduction s’obtient en prenant le contour de l’arbre sous écorce ; le quart de ce contour donne le côté du carré pris pour section. En réalité la pièce de bois se présente sous l’aspect d’un parallélipipède à arêtes chanfreinées, comme le montre en 1 la figure 59. Si D représente le diamètre de la section en grume, le côté du carré ainsi déterminé aura pour valeur ou0 ’ 78D • 1 ; 4

comme, par mètre de longueur, le volume en grume, c’est-à-dire le volume cylindrique, est égal à ou 0,78 D2, nous voyons que si le diamètre est égal à l’unité, pour une longueur de