arbres avaient une section sensiblement carrée ; sous cette 1
forme ils peuvent être employés à de nombreuxusages (poteaux,
pieux, chevrons, etc.), mais ordinairement leur section est
trop grande et il faut les refendre. Suivant la nature des pièces
à obtenir, le sciage doit être opéré de manières différentes.
Pour les pièces de charpente le débit est assez simple, il se
ramène presque toujours à l’un de ceux
indiqués dans la figure 60. On obtient,
suivant les dimensions primitives de la
pièce mère, des madriers, des solives, des
poutres, des moises ou des chevrons ; une
pièce de om,20 d’équarrissage donnera
deux solives de Om,20 sur om,10 (A, fig. 60)
ou quatre chevrons de Om,10 sur 0,m10
(C, fig. 60) ; une pièce de Om,30 permettra
d’obtenir trois moises de Om,30
sur Om,10 (B, fig. 60), etc.
Lorsqu’il s’agit d’obtenir des planches, principalement des planches pour travaux de menuiserie, le débit devient plus compliqué. La méthode la plus simple, dites sur cercles, qui est ordinairement suivie, consiste à diviser les pièces par des traits de scie parallèles, écartés d’une quantité égale à l’épaisseur des planches (A. fig. 61) ; les planches ainsi débitées présentent l’inconvénient de se voiler, car les mailles du bois sont coupées et ce dernier travaille inégalement sur les deux faces des planches. Pour remédier à cet inconvénient, on a recours a c autres débits, B et D (fig. 61), dits sur mailles, basés sur ce qu’il faut, pour que les mailles ne soient pas coupées, que les traits de scie passent tous par l’axe de la pièce. Le débit Moreau (B fig. 61) fournit des planches ayant la même épaisseur, mais n’est pas rigoureusement sur mailles pour toutes, la moitié seulement des planches l’étant réellement comme la figure le montre, il consiste à diviser la pièce mère