Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

EF (fig. 76), on l’arme avec des tirants l et V ; on place en Dune petite pièce de bois ou de fonte appelée poinçon que l’on réunit aux deux extrémités de la poutre par deux tringles l et l’ qui vont travailler à l’extension, le poinçon, au contraire, travaillant à la compression. «  Représentons par P la charge supportée par la poutre en son milieu ; en appliquant la règle de la décomposition des forces nous pouvons considérer cette charge comme étant la résultante de deux forces / et f’ égales (le parallélogramme étant ici un losange) et dirigées suivant les axes des tirants. Par suite de la similitude des triangles ABC et ADE, on a : p «  Or AB est égal à ~ et AC à t’ ; comme AE représentela M longueur connue l du tirant et AD la hauteur h du poinçon, nous avons : Mais en fonction de l’angle a , h=lsinaetilvient : ou, en simplifiant : «  Nous pouvons ainsi calculer l’effort /’ supporté par le tirant et par suite déterminer les dimensions qu’il convient de lui donner.» Ces poutres armées ne peuvent être employées que lorsqu’il existe sous le poinçon un dégagement suffisant ; si, comme cela arrive souvent, ce dernier devient une gêne, il faut armer la