Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/161

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

toises par des fers droits qui reposent directement sur les ailes inférieures des solives (B, fig. 97). Le treillis ainsi formé est noyé dans du mortier de plâtre, sur lequel on appliquera plus tard, à la partie inférieure et après sa prise, les enduits du plafond ; à la partie supérieure on dispose sur les solives, en long ou en travers, des lambourdes L qui serviront à clouer un plancher ou un parquet, analogue à ceux que nous décrivons plus loin à propos des travaux de menuiserie. On fabrique aussi des briques creuses spéciales, ayant comme longueur l’écartement des solives, qu’on appelle briques à plancher, hourdis biseautés, etc., qui permettent d’obtenir immédiatement une garniture complète et parfaite sans l’emploi d’autres matériaux. La figure 98 représente une de ces briques et montre comment on les dispose sur les ailes des solives du plancher ; ces hourdis se font également pour les planchers en bois.

Le hourdis Laporte, un peu plus compliqué, consiste en principe en briques creuses (fig. 99), généralement trois, ayant un profil bien déterminé, de façon à pouvoir s’assembler exactement entre les solives ; les deux briques extrêmes forment sommiers et la centrale clef ; leur surface supérieure est plane et au même niveau que les solives, celle inférieure est également plane ou forme cintre. Ces hourdis s’établissent facilement et donnent une bonne séparation, chaude et