Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/175

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la pente ou perpendiculairement à cetté dernière. Ce second mode de pose est préférable au premier ; chaque bande recouvre sa voisine de 10 à 15 centimètres et, comme les figures le montrent, les joints sont cloués avec des clous à tête large, espacés de om,05 dans le premier cas et de om,10 seulement dans le second. Les joints, lorsque le ruberoïd est disposé suivant la pente, doivent être collés avec une colle spéciale (rubérine), précaution inutile lorsqu’on le dispose par bandes horizontales ; il est bon de recouvrir également les clous de rubérine afin de les empêcher de rouiller. La figure 107 indique le mode d’emploi du ruberoïd lorsqu’il s’agit de couvrir une terrasse ; l’aire de cette dernière, formée par un plancher, un voligeage jointif ou un aire en maçonnerie, doit être résistante et présenter une pente de 5 à 30 millimètres par mètre. Comme la figure le montre, les joints, qui sont collés à la rubérine, sont cloués et recouverts de bandes de ruberoïd collées, formant couvre-joints.

Dans ces couvertures, les arêtiers, les noues et les faîtages se fond également en ruberoïd. On peut enfin employer ce produit pour faire des revêtements hydrofuges, pour les parquets ou les lambris, dans les logements humides, notamment pour ceux situés au rez-de-chaussée. II. Couvertures métalliques.

1° Zinc.

On se sert

maintenant à peu près exclusivement du zinc comme métal pour couvrir les constructions ; autrefois on a employé le cuivre et le plomb, et il existe encore beaucoup de monuments ouverts avec ces deux métaux, qui ont été abandonnés à