tement les peintures ou les tentures. Les boiseries doivent être, comme les lambris, garnies d’une plinthe recouverte toujours d’une peinture peu salissante. Les différents travaux de menuiserie que nous venons de voir sont. désignés sous le nom de menuiserie fixe ; à ces travaux se rattachent ceux relatifs à l’établissement des châssis des fenêtres et des portes, que nous étudions plus loin avec les fenêtres e.t les portes elles-mêmes, bien que ces derdières fassent partie de la menuiserie dite mobile. V. Fenêtres.
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Les baies d’ouverture, réservées dans la maçonnerie pen-
dant la construction
des murs, présen-
tent certaines dis-
positions permet-
tant d’y adapter les
ouvrages de menui-
serie destinés à les fermer. Ces ouvertures ont presque toujours, en plan, l’aspect indiqué dans la figure 144 ; elles présentent vers l’extérieur une première partie rectangulaire t, appelée tableau, puis un retrait / formant feuillure dans lequel on scellera plus tard un châssis fixe, dit dormant, qui portera les charnières et les appareils de fermeture ; vers l’intérieur l’ouverture s’élargit en formant en A l’ébrasure, appelée aussi embrasure, dont les côtés portent le nom d’ébrasements. L’allège est le petit mur qui se trouve immédiatement sous le tableau et va par conséquent de l’appui au sol ; les portes-fenêtres n’ont donc pas d’allège.
Dans les constructions qui ne servent pas de logements et qu’il n’est pas nécessaire de clore hermétiquement, on supprime souvent le dormant et on scelle les gonds directement dans la feuillure ; cette disposition est employée dans les greniers, les granges et les magasins, ainsi que pour les portes des logements des animaux.
Le châssis fixe des fenêtres des maisons d’habitation offre certaines dispositions assez compliquées, ayant pour objet d’écarter les eaux de pluie et d’empêcher l’entrée de l’air froid dans les pièces. Les deux montants verticaux (D, fig. 145)