Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/256

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d’autres appelées mesures lilloises, qui diffèrent notablement des premières , les mesures lilloises sont les suivantes . Longueurs. Largeurs Longueurs. Largeurs correspondantes. — correspondantes. 138 36 96

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132 39 93 60 126 42 87 ,i ;’ 120 45 81 66 114 48 78 69 108 51 75 72 102 54 Comme nous l’avons dit, les verres à vitres se vendent en caisses contenant un nombre déterminé de feuilles ; certaines des mesures indiquées dans les deux tableaux^ que nous venons de donner, mesures courantes et mesures lilloises, se trouvent réunies dans une même caisse et constituent ainsi un assortiment varié de vitres de différentes dimensions. Le verre demi-double se vend aussi en caisses dites maraichères contenant 100 feuilles mesurant om,60 sur om,375. Dans les locaux où l’on ne demande aux fenêtres que l’éclairage, sans permettre la vue, on fait surtout usage de verres dépolis au sable ou au tampon. Les premiers sont obtenus par l’action de sable siliceux, dans des conditions déterminées, sur l’une des faces des vitres ; quant aux seconds, ils se font sur place, après la pose, en appliquant d’une manière spéciale une couche de peinture blanche à l’huile. On emploie également, pour le même usage, des verres cannelés ou striés, notamment le verre cathédrale, qui est épais, résistant et d’un excellent usage, mais qui est plus coûteux. Il existe enfin des verres colorés, avec lesquels on peut obtenir certains effets de lumière ; nous n’aurons pas à les employer dans les constructions agricoles. Pose. — On doit tailler les verres le moins possible pour les raisons que nous avons déjà indiquées ; cette observation, importante pour les travaux exécutés à forfait ou par le fermier lui-même, n’est que d’un intérêt relatif quand ceux-ci sont faits à la série, car alors les prix de règlement sont fonction des surfaces vitrées, abstraction faite des dimensions des vitres,