Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/285

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pour ce motif que nous avons placé de ce côté la fosse d’aisances et par suite les water-closets ; il est en effet indispensable que la fosse d’aisances soit d’un accès facile, si on veut que les vidanges en soient faites commodément.

Nos dessins ayant été exécutés soigneusement aux échelles indiquées, nous n’insisterons pas sur les dimensions des ouvrages représentés. Ces dimensions ne sont du reste données qu’à titre d’indication et elles pourront subir toutes les modifications qu’on croirait devoir y apporter.

Nous n’avons pas parlé de la hauteur des pièces, auxquelles on donnera 2m,60 à 3 mètres, ni de celle du cellier-cave qui pourra n’avoir que 2 mètres.

Le prix de revient des habitations que nous venons de décrire variera beaucoup suivant le mode d’exécution des travaux, le nombre d’habitations à construire et les ressources locales en matériaux de construction.

Cependant, en raison des prix élémentaires très élevés auxquels sont actuellement comptés les tavaux de construction, nous devons admettre qu’une habitation du premier type revindra à 4 000 ou 5 000 francs, et une du second à une somme notablement supérieure ; des rabais seront ordinairement consentis sur ces sommes, s’il en est exécuté plusieurs à la fois dans les conditions de mitoyenneté dont nous avons parlé.

Nous déconseillons toute économie qui serait réalisée aux dépens des dimensions des pièces et des ouvrages ou de la qualité et de la mise en œuvre des matériaux. Les constructions trop bon marché n’ont en effet qu’une durée limitée et sont d’un entretien coûteux. »

Comme nous venons de le dire, des économies importantes peuvent être réalisées dans la construction des habitations ouvrières en groupant sous un même toit, symétriquement, plusieurs logements indépendants ; on obtient ainsi des types très intéressants, mais qui sont plutôt industriels qu’agricoles, parmi lesquels nous signalerons les habitations ouvrière de l’usine de M. Menier, à Noisiel, et celles établies autrefois par M. E. Muller (cités ouvrières de Mulhouse).