rieur est garni d’une couche B de matières absorbantes de 10 à 15 centimètres d’épaisseur, sur laquelle on place en C un moule tronconique, d’un diamètre inférieur à celui de la barrique de 15 à 20 centimètres, autour duquel on tasse soigneusement les mêmes matières absorbantes ; ceci fait, on retire le moule, ce qui est facile par suite de sa forme et de la poignée dont il est muni, et le tonneau est prêt à être utilisé ,
iln’ya
plus qu’à le mettre en place, sous le siège du cabinet. Comme matières absorbantes, on peut employer toutes les matières poreuses sèches, en préférant les plus riches en principes fertilisants, de manière à augmenter
la valeur de l’engrais produit ;
on peut prendre notamment de
vieux chiffons de laine, des
bourres, des menues pailles, des
poussières et des balayures mé-
nagères, de la tourbe, de la
tannée, des varechs et des algues, des vases sèches, etc., etc., et
même à la rigueur des tiges et
des feuilles sèches de plantes
herbacées. Il faut ajouter à ces
matières 5 p. 100 de sulfate de
fer (couperose communie du
commerce) ou 6 p. 100 de sul-
fate de chaux, (plâtre cuit) ; on peut du reste employer tout produit ayant pour effet de fixer l’ammoniac ; la chaux, bien entendu, doit. être exclue à cause de sa propriété bien connue de provoquer le dégagement de ce gaz. La quantité des matières absorbantes est d’environ 20 p. 100 de celle des matières absorbées ; par suite un tonneau préparé comme il vient d’être indiqué et d’une contenance de 145 litres peut recevoir 120 kilos de matières fécales, liquides et solides. Quand le tonneau est plein il contient un engrais analogue au fumier de ferme, mais beaucoup plus riche ; il suffit alors de le couvrir d’un peu des matières absorbantes qui servent à le préparer, de l’enlever et de le vider sur un compost, en