Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/342

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bêtes obtient assez facilement à la voix. Pour remédier cependant à cet inconvénient on emploie une autre disposition, un un peu plus compliquée, que nous avons également vu employer dans certaines vacheries très bien installées de la Suisse ; elle consiste à placer devant chaque cornadis une grille spéciale très simple, formée de quelques barreaux seulement et montée sur charnières, qu’on peut ouvrir ou fermer. Lorsque ces grilles sont poussées, les auges sont dégagées et le service est facile ; ouvertes, on les maintient perpendiculairement aux auges par des verrous, ce qui empêche complètement les animaux de se prendre mutuellement leursjrations. La figure 233 donne le plan d’une semblable disposition ; les animaux étant du côté A et le cornadis en CC’, chaque ouverture est fermée par une grille ou un volet B qui prend la position B’ lorsqu’il est ouvert.

Les auges des cornadis sont quelquefois pourvues de colliers en fer p (fig. 232), scellés du côté du couloir d’alimentation, dans lesquels on peut passer des sortes de ridelles mobiles R afin d’augmenter leur capacité ; cette disposition rend souvent des services dans des cas particuliers. Enfin nous signalerons que dans les vacheries construites dans les pays froids, en montagne notamment, on isole souvent complètement l’auge A du couloir de service C (fig. 234) par une cloison C’ en planches présentant de petites ouvertures 0, fermées par des volets pleins, par lesquelles on jette le fourrage dans les mangeoires.

Dans certaines vacheries on place de véritables petites stalles, commele montre la figure 235, pour séparer les animaux et les empêcher de se blesser, ou simplement une planche B