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Dans l’ancienne bergerie de Grignon, bâtie par Polonceau, le seuil des portes, qui avaient lm,25 de largeur, était surélevé de om,50 au-dessus du sol ; les animaux y accédaient au moyen de deux plans inclinés de Om,95 seulement de largeur, l’un fixe à l’extérieur, l’autre mobile en planches à l’intérieur. Les moutons ne pouvaient s’engager que deux de front pour franchir les portes.

Dans la bergerie actuelle de l’École il existe une disposition encore plus pratique qui donne entière satisfaction ; elle consiste simplement à rétrécir le bas des portes de manière empêcher les moutons de se presser entre leurs montants. La figure 243 représente en élévation (A) et en plan (B) une de ces portes, qui sont à deux vantaux avec arrêt au milieu et sont munies d’une poignée de fléau pour fermeture. Leur largeur est de lm,50 à om,85 du sol et leurs pieds-droits se rapprochent ensuite suivant des parties courbes, en maçonnerie recouverte d’un enduit de ciment, figurées en C ; au seuil la largeur de la porte n’est plus que de 0m,65. Cette disposition, qui est plus

pratique que la précédente au

point de vue des services et de la propreté, n’est, bien entendu,

nécessaire que pour les portes

affectées exclusivement au passage des moutons. On a également fait, dans le même but, des portes dont les pieds-droits étaient évidés à la hauteur du corps des animaux.

Il existe aussi des bergeries dans lesquelles les montants des portes sont pourvus de rouleaux verticaux en bois A (fig. 244), arrangement beaucoup moins recommandable

car, s’il facilite le passage des animaux, il ne supprime pas les

pressions ; il arrive de plus qu’à chaque instant les rouleaux ne^tournent pas.