sont quelquefois renforcés par des tirants en fer. Les claies s’assemblent, entre elles au moyen d’anneaux presque toujours en fer et sont maintenues verticales par des pièces en bois appelées crosses, présentant une double béquille à l’une de leurs extrémités et, à l’autre, un trou dans- lequel passe un piquet en bois ou en fer, qu’on enfonce dans le sol. Comme le parcage se pratique généralement en changeant les parcs une fois toutes les vingt-quatre heures et qu’il est nécessaire qu’ils soient installés d’avance, il faut disposer d’une quantité suffisante de claies pour former deux parcs à la fois. Quand on ne parque les animaux que la nuit, un seul jeu de claies suffit. On compte, au maximum, un mètre carré par mouton et le parcage n’est économique que quand on le pratique avec deux ou trois cents moutons au moins. On fabrique des claies en fer (fig 249), mais celles en bois sont plus légères, d’un maniement commode et sont très faciles à réparer. Les claies en fer ont ordinairement 2 mètres de longueur ; elles sont formées d’un cadre rigide en fers profilés, renforcé par des équerres ; les barreaux, qui sont horizontaux, sont souvent en tringles de om,008 de diamètre. Abris pour berger.
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Quand on pratique le parcage,
le berger reste toujours à proximité de son troupeau, aussi doit-il avoir avec lui une petite maisonnette montée sur roues, qu’il peut déplacer lui-même. Ces cabanes sont formées d’une sorte de caisse rectangulaire en bois, ayant 2 mètres de longueur, lm,20 de largeur et 1 mètre de hauteur au moins, supportée par deux ou trois roues, de0m,60 àom,70 de diamètre.