Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/375

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ment rectangulaire mais doivent présenter une partie plus creuse, dans laquelle s’accumulent toutes les matières liquides restant dans les auges, afin d’en faciliter le nettoyage ; leurs parois ont Om,06 environ d’épaisseur et leurs angles sont soigneusement arrondis.

Les auges en fonte ordinaire ou émaillée ont une section hémicylindrique et sont d’un entretien très facile ; celles de grande longueur, qui conviennent lorsqu’on met plusieurs animaux dans une même loge, présentent quelquefois de distance en distance des arcs en fer qui augmentent leur solidité et en même temps les divisent en compartiments, de sorte que les animaux se gênent moins pour manger ; cette disposition est surtout recommandable pour les auges mobiles qu’on met dans les loges et qui sont destinées aux porcelets. Dans les anciennes porcheries, ainsi que que dans les toits à porcs d une installation primitive, les auges, en pierre ou en maçonnerie,sont entièrement dans les loges et ne communiquent pas avec l’extérieur ; les nettoyages ainsi que le service de la nourriture sont, par suite, très incommodes et même dangereux, puisqu’il faut pénétrer dans les loges où sont les animaux ou les en faire sortir ; on les a améliorées en les faisant communiquer au dehors

par des sortes d’enton-

noirs en ciment permet-

tant de verser les rations

dans les auges, sans

avoir à entrer dans les

compartiments ; la figure

256 donne l’aspect d’une

semblable disposition.

Dans les porcheries

bien installées on place

toujours les auges exac-

tement dans l’épaisseur

des cloisons des loges, et

un volet permet de les -

faire communiquer, soit avec la loge, soit avec le couloir .

de service, pour l’apport de la nouriture et les net-