utilisé comme clôture, est fabriqué avec soin, de manière ,à ce qu’il ne présente pas d’aspérités dangereuses ; il doit être peint ou galvanisé. En bandes basses il sert à entourer les parterres, les corbeilles, etc., et, sous forme de corselets, on l’emploie pour protéger les jeunes arbres. IV. Treillages. — Les treillages sont généralement en châtaignier fendu et consistent en montants m (fig. 307) appelés aussi palis, échalas, etc., placés les uns à côté des autres, à quelques cehtimètres de distance, et réunis entre eux par des fils de fer ou des lisses. Lorsque tous les montants ont la même hauteur, le treillage est dit ordinaire (B, fig. 307) ; s’ils sont alternativement de deuxlon - gueurs différentes, ’ le treillage est dit doublé, redoublé ou garni (A, fig. 307). Les treillages sont fabriqués à la machine et sont appelés treillages à la mécanique, ou sont cousus sur place, à la main, et sont alors désignés sous le nom de treillages à lamain ; l’écartement des montants est ordinairement compris entre 1 et 10 centimètres, et leur hauteur varie entre 1 et 2 mètres, celles généralement adoptées étant de lm,10, lm,20 ou lm,30. Les treillages se vendent en rouleaux d’une dizaine de mètres, qu’il suffit de dérouler et de maintenir verticalement par des pieux pour former clôture, ou se confectionnent sur place. Les pieux, qui sont presque toujours en châtaignier ou en robinier, qu’on appelle vulgairement acacia, sont ronds ou fendus ; ils doivent avoir comme longueur la hauteur du treillage qu’ils ont à maintenir, augmentée, pour la partie enfoncée en terre, de om,30 à om,5G, om,30 convenant pour les treillages de 1 mètre et 0m,50