Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/80

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on adopte la] disposition de la figure 34, c’est-à-dire de larges fondations F sur lesquelles on établit un soubassement B un peu moins large, et enfin sur ce soubassement le mur A proprement dit ; la largeur de la fondation doit être d’autant plus grande que le sol est moins résistant. On arrive, en procédant ainsi, à construire même sur des terrains peu résistants ; mais, si ces derniers n’ont aucune consistance, il faut recourir à des procédés spéciaux que nous allons indiquer rapidement. Fondations sur pilotis. — Les terrains marécageux ou tourbeux et les sables coulants ne présentent pas une cohésion suffisante, aussi est-on obligé de les affermir ; on a recours pour cela aux pilotis. Les pilots ou pilotis sont de forts pieux ayant au moins 2 mètres de longueur et quelquefois une dizaine ; à leur partie supérieure ils sont garnis d’un collier en fer, qu’on retire presque toujours quand ils sont en place et qui leur permet de mieux résister aux chocs pendant renfoncement (ces colliers peuvent donc servir pour plusieurs pilotis) : leur partie inférieure est protégée par une solide pointe appelée sabot. On