posées ou même en une certaine manière de délayer la couleur, de l’étendre sur la toile. Qui n’est pas sensible à la technique, n’est pas né pour les arts plastiques, et telle intelligence très déliée passera à côté d’un peintre pur sans s’en douter. »
Aussi semblerait-il d’abord que Jacques Blanche dût adhérer à cette maxime de Maurice Denis (de Maurice Denis pour lequel je serais tenté de dire, que — comme aussi pour Vuillard — il n’est pas tout à fait juste) : « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » Si, au contraire, Jacques Blanche proteste contre elle, c’est par excès de traditionalisme français. Et pour le montrer, nous voulons finir en citant quelques lignes des pages magnifiques qu’il écrit, à cette occasion, pour glorifier les vieux maîtres de notre pays : « Protestons contre la part infime qui reste dans les théories de M. Denis à la sensibilité, à l’émotion qui