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PÉRONILLA.

Bien peu !

LE NOTAIRE.

Et le serein ne me vaut rien.

FRIMOUSQUINO.

Laissez-moi lui parler ! (Tirant un cornet de se poche.) C’est moi qui ai ses oreilles dans la poche. (Il lui parle à l’oreille.)

PÉRONILLA.

(Appelant.) Une table, et tout ce qu’il faut pour écrire !

LE NOTAIRE.

Soit ! restons ! Que ne le disiez-vous ?

(Des domestiques apportent une table et tout ce qu’il faut pour écrire. Le notaire déplie le contrat, écrit, et tour à tour, au cours de la scène suivante, les personnages vont signer.)

LE NOTAIRE.

Qu’est-ce que tu dis ?

FRIMOUSQUINO, au notaire.

Léona, Manoëla, patron ! (Il lui parle bas avec le cornet.)

PÉRONILLA, à Manoëla.

Et toi, petite, sans regret

MANOELA.

Sans regret, papa ! (A part.) Et puisse Alvarès en mourir de dépit !

FRIMOUSQUINO.

Vous pouvez signer, les blancs sont remplis !

GARDONA, passant à Manoëla.

Venez, mademoiselle, apposer votre seing sur cet acte qui fait battre mon cœur dans le mien, de sein ! (Il donne la main à Manoëla, qu’il mène cérémonieusement signer.)