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LÉONA.
Encore !
ALVARÈS.
J’embrasse ma femme.
GUARDONA.
C’est la mienne !
ALVARÈS.
Pas du tout ! et la preuve, c’est son premier petit voyage qu’elle a fait avec moi.
GUARDONA.
Raison de plus pour qu’elle fasse avec moi le second.
PÉRONILLA.
Assez ! assez ! Ma fille ne voyagera plus avec personne ! Elle est sous l’aile de son père !
LÉONA.
Et de sa tante !
PÉRONILLA.
Oui, ça lui fera une paire d’ailes, et comme son père a sommeil, si monsieur le marquis veut bien nous offrir l’hospitalité ?…
DON HENRIQUE.
Très-volontiers ! — Holà ! des flambeaux à tout le monde !
GUARDONA.
Taratata !… j’exige des explications !
ALVARÈS.
Je vous en supplie.
PÉRONILLA.
Eh ! bien, oui, mes gendre, je vous les donnerai quand nous serons seuls.
ALVARÈS.
Non !