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PÉRONILLA, feignant de se réveiller en sursaut.

Qu’est-ce qu’il y a ?

LÉONA.

Qu’est-ce qu’il y a ? (On frappe plus fort.)

PÉRONILLA.

Ah ! c’est mon gendre numéro 1, qui s’impatiente !

(Il va ouvrir, le grand jour parait.)


Scène XIII

Les mêmes, GUARDONA.
LÉONA.

C’est vous qui nous réveillez ?

GUARDONA.

J’ai entendu ouvrir et fermer des portes, et, dans le corridor, une voix qui ressemble à celle de ma femme.

LÉONA.

Allons donc ! Elle est en sûreté. (Elle cherche sa clef.) Ah ! mon Dieu ! la clef ! (Elle court comme une folle à le chambre où était Manoëla.) Échappée, envolée ! Encore ! toujours ! courrons ! ! (A Péronilla qui est resté assez froid.) Mais, venez donc ! Qu’est-ce que vous avez dans les veines ? du chocolat ?

PÉRONILLA.

Le meilleur chocolat ! Le seul qui blanchisse en vieillissant ! (A part.) Ça m’amuse de la voir rager comme ça. (Léona prend les deux hommes par la main et les entraîne. Au moment où ils vont arriver au fond, la porte s’ouvre.)

LÉONA, les entraînant.

Venez, venez !