Page:Jacques de Batencour - L'Escole paroissiale, 1654.pdf/96

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seruice & recommandera d’y assister exactement auec leurs parens, leur en demandant conte le lendemain. Pour les pauures des autres Paroisses ils ne feront têteus gratuitement, tant qu’il s’en présentera suffiſamment de la Paroisse, pour remplir le nombre determiné, n’estant pas suste de donner aux ectrangers le pain des enfans. Pour les autres on têteura & obligera d’apporter les retributions ordinaires comme aux autres Eſcoles de Paris, ailleurs du pays, où or fera.

Des filles. §. 9.

LES S Es filles ne peuuent iamais estre têteus en l’Efcole des garçons, ny les garçons, en celle des filles tenues par les Maiftreffes ; selon le reglement de Monsieur le Chantre cy-dessus datté, & plusieurs censures fulminées par Monseigneur l’Archeuesque de Paris, contre les Maistres, & Maiftreffes, tant des petites Efcoles, que les Maistres Elcriuains mesme, demetrans dans toute l’estenduë de son Dioceſe, par vne Ordonnance donnée en l’an 1641. à l’occaſion d’vn grand malheur, qui effort arriué, & des inconueniens qui arrment iournellement, & en peuuent arrmer par la communication des deux sexes : à quoy le Maiſtre doit grandement tenir la main, par vne genereuse résolution, & ne se relascher par aucune promesse ou crainte de perte d’amitié, de fortune, ou de gain, telle qu’elle pourroit estre. Dequoy iamais on ne s’est départy en quantité d’Escoles bien reglées, tant de l’un que de l’autre sexe à Paris, & ailleurs.