Je me gardai bien de faire allusion aux heureuses matinées où maman sortant, je jouais tout à mon aise.
— Il faudrait qu’à partir de maintenant tu t’occupes aussi, après le déjeuner. On travaille, l’après-midi, dans les collèges.
Je hasardai :
— Mais maman n’aura peut-être pas le temps de s’occuper de moi, l’après-midi.
Il répliqua avec brusquerie :
— Pourquoi ? Qu’a-t-elle tant à faire ?
— Mais je ne sais pas, moi…
— Que faites-vous quand vous êtes ensemble ?
— Nous allons dans les magasins ou bien faire des visites aux amies de maman.
— Ah !… Et tu ne vois jamais de petits camarades ?
— Il y a le petit de madame de Thieulles et puis ceux de madame Féline.
— Il n’y a jamais de messieurs chez ces dames, quand vous y allez ?
— Non, papa.
— Et dans la rue, non plus, ni dans les magasins ?… Vous n’en rencontrez jamais ?