Page:Jaloux - Les barricades mystérieuses, 1922.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES BARRICADES

une étoile à peine polie, puis une autre, mieux façonnée, un pendentif, enfin, étincelant. Je fermai les yeux. Wanda s’était tue depuis longtemps.

— Eh bien ?

Le bruit d’une voix humaine me fit tressaillir. Mlle de Vionayves posa la main sur mon épaule.

— Allez-vous-en, homme heureux, dit-elle. Il est tard ! Et cuvez bien votre joie, Sardanapale !

Je me levai et me dirigeai en chancelant vers la porte.

— Quand vous marierez-vous, Wanda ?

— Les premiers jours de septembre !

Comme je la quittai, elle me tendit la main. Fit-elle, elle-même, sans le vouloir, un geste qui m’y invita, obéis-je à un sentiment irréfléchi ? Je la portai à mes lèvres et je les appuyai longuement ensuite, sur son bras, au-dessus de la saignée. Elle ne