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MYSTÉRIEUSES


Dans les premiers jours d’avril, les Vionayves retournèrent à Jouy. J’étais impatient qu’ils le fissent. Il me semblait que l’hiver avait une mauvaise influence sur Wanda et peut-être sur moi-même. Nous avions en quelque sorte, pris l’habitude de notre amour ; nous n’éprouvions plus ces transports, ces extases, ces enrichissements qui restaient inextricablement liés pour nous au souvenir des bois et des jardins de Jouy. Malgré tout, à Paris, nous étions moins abandonnés à nous-mêmes, moins seuls. Et puis, l’atmosphère d’une ville porte en soi quelque chose qui vous con-