Page:Jammes - Clairières dans le ciel, 1916.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Le poète, assistant à la messe, sentait
l’illumination de Dieu dissiper l’ombre
balayée par le vol de ces saintes colombes.
Ici, le chant funèbre après soi ne laissait
qu’un grand silence ardent où l’âme s’élevait
dans une calme joie de tâche terminée
faite du hosanna du déclin des journées.

Et lorsque le cercueil dans le clair cimetière
eut été recouvert, par les paysans, de terre,
ceux-ci, marquant la fin de l’œuvre solennelle,
formèrent sur la fosse un faisceau de leurs pelles.