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Tout cela pour, plus tard, retomber dans nos bras nus,
et pour recommencer des caresses où tu
pâlissais dans la lourdeur de tes beaux cheveux.
Maintenant, tu es loin, amie. Mais je veux
que ces vers que liront quelques lointains amis
fassent qu’ils t’aiment un peu sans te connaître
et que, s’ils passent un jour sous la fenêtre
de cette chambre douce où nous nous sommes aimés…
ils ne sachent point que c’est là…
1897.