… Ah ! je te dis merci ! Merci pour ce que je souffre…
Je meurs étouffé… Je suis moins devant toi
qu’un grain d’avoine au gré de l’orage qui souffle !
Oh ! écoutez ! là-bas se meurt ma triste pensée…
Oh ! écoutez — sur les campanules et les joncs écrasés,
dans les chants, dans les tourbillons d’encens, dans la pureté
ma mort va passer, ma mort va passer
Dans la procession cérémonieuse.
Je meurs ! de l’air !
dans la carafe. Est-ce que Marie est revenue ?
La voilà. Marie, va chercher de l’eau au puits î
Je suis le serviteur de la vieille servante,
et je pleure aujourd’hui et je crie sous ma rouille.
Ah ! pourquoi donc meurt-il, le jeune homme à l’âme claire
qui s’amusait enfant à cueillir sur ma margelle
la gourde à la fleur jaune et le bleu liseron…