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Que bénie devant Dieu soit ton aïeule, celle
qui cueille dans les prés les herbes salutaires,
qui m’a conduit à toi dans la belle forêt
où ton nid de rosée et de rose est tissé.
Tu es l’âme et la chair nues. Tu es la vérité
dont le parfum limpide a fleuri sur ma lèvre.
Quel est ce rêve pur que je vais vivre ?
LA PETITE VIEILLE, qui réapparaît au poète qui s’éveille.
Un rêve.
Avril-Mai 1899.