Page:Jammes - Le Deuil des primevères, 1920.djvu/201

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 Mon Dieu, je vais me recueillir. Je veux entendre
la neige des agneaux marcher sur les gazons,
et respirer dans les ornières de Septembre
le parfum de l’amour des dernières saisons.

Je reviendrai ici sans orgueil, l’âme égale,
l’esprit simplifié de méditations,
et ne désirant plus que de l’eau et du pain,
et parfois le cri sec d’une pauvre cigale.