Page:Jammes - Le Poète et l’Inspiration, 1922.djvu/14

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tissez votre tente, vous vous en enveloppez comme les vierges et comme les collines.

Et, tant est pure cette lueur divine que vous revêtez, qu’elle vous cache aux yeux des profanes. Ainsi la campanule d’Août, si blanche à force d’être bleue, semble s’évanouir.

Et le poète naît, passe et meurt comme la fleur des champs qu’à peine on remarque.