Page:Jammes - Le Roman du lièvre, 1922.djvu/53

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parfumée d’encens, nourrissait Jocelyn en songeant à Laurence. Et la colombe que l’on donne à la petite fille qui va mourir ; et la colombe que l’on pose, en certains pays, sur le front brûlant des malades ; et la colombe aveugle qui gémit si tristement qu’elle attire vers les chasseurs embusqués le vol de ses sœurs passagères ; et la plus douce colombe, qui console dans sa mansarde le vieux poète abandonné.