J’y vois. C’est samedi, puisque les enfants sag^
font luire et qu’ils nettoient le pauvre carrelag-e.
J’y songe : c’est demain qu’est la fête au village.
Le canard est tué, et le chien bien content
va surveiller la broche grasse en se léchant.
Le chat aura des coups s’il saute sur les meubles ;
mais il est rusé, et, seul, il y voit bien
lorsque le monde dort et que je suis aveugle.
C’est étonnant, il ne renverse jamais rien.
Je suis tranquille et pas tranquille auprès du chien,
Si Ton n’était pas là je lui mordrais les reins.
Mélanie, va chercher la bouteille de vin.
Jeanne, va chercher l’eau. Gustave, va, le pain.
On entend la musique. Ah I C’est le passe-rue
Le feuillage en juillet est propice à la danse,
6 hllcs plus jolies que les pommes luisantes