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avaient été quelques séjours annuels à Paris. Et, lorsque je pense la revoir telle que je l’ai connue, octogénaire, avec ses bandeaux neigeux qu’ornaient des violettes de Parme, avec son grand nez, son menton de galoche et ses yeux ardents, il ne m’est pas trop difficile de l’évoquer à dix-huit ans, coiffée de quelque vaste chapeau flexible orné de fleurs des moissons, vêtue de quelque robe de mousseline gonflée par les révérences et nouée de rubans couleur de colibri.
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Dans ce château, ces jours derniers, j’ai feuilleté avec tendresse, avec lenteur, sentant monter en moi l’indicible nostalgie du passé, l’album où Mlle Sophie F. de B. a laissé déborder son cœur…