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LE LOGEUR DU BON DIEU


À l’Abbe F. Le Dortz


Tranquille monument, portail, tour de dentelle,
Clocher à jour où chante un carillon joyeux,
Ô marbre qu’ont usé les genoux des aïeux ;

Quel effrayant esprit, cathédrale immortelle,
Où la pensée humaine au ciel profond s’unit,
Donna l’aile à la prière et le souffle au granit ?

Ce fut un homme obscur. Dansnosbourgsde Bretagne,
Il passait en chantant un cantique pieux ;
Quand on lui parlait d’art il regardait les cieux,