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Page:Jan - Dans la bruyère, 1891.djvu/109

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LE JARDIN


À l’abbé F. Blanche


Jardin ombreux et frais, parc en miniature,
Il est près de la ville un asile discret,
Où l’artificielle et charmante nature
A mis presqu’un étang et presqu’une forêt.

Une eau dormante est là sous le sommeil des branches,
Et, quand le clair de lune argente le gazon,
On voit, entre les troncs baignés de lueurs blanches,
Comme en un bois immense, un flottant horizon.