Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/31

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je jetai un cri perçant : dans ce héros vaincu je venais de reconnaître un ami !

En effet, et à n’en pas douter… c’était lui !

C’était Charlot ! voilà sa tête allongée, son calme regard, sa robe grisonnante !… C’est bien lui ! Le pauvre diable ! il avait joué un rôle trop important dans ma vie pour que le moindre accident de sa personne ne fût pas présent à mon souvenir. Digne Charlot, c’est donc moi qui devais être la cause, le prétexte et le témoin impassible de ta mort ! Le voilà gisant